Toute l'équipe du conservatoire vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
En 2021 vous entendrez certainement beaucoup de pièces d'Astor Piazzolla (1921-1992), à l'occasion du centenaire de sa naissance.
Pendant sa jeunesse, le compositeur argentin vit du tango mais rêve d'écrire comme Stravinsky, dont il avouera que le Sacre du Printemps est la "partitura de cabecera" (partition de chevet). C'est Nadia Boulanger, son professeur de composition à Paris, qui le poussera à inclure dans son écriture les musiques de son pays natal. A partir des années soixante, Piazzolla se fait connaître avec le Tango Nuevo, et développe un style unique, novateur et audacieux, à la croisée des musiques savantes et populaires, ouvert à l'influence du jazz et aux sonorités modernes.
Ses disciples aujourd’hui sont nombreux, du clarinettiste Michel Portal à l'accordéoniste Richard Galliano, celui-ci restant le principal interprète de Piazzolla sur les scènes internationales.
Invierno Porteño, "Hiver", d'Astor Piazzolla (1970), par le TriOdéon
Marie Klein (violon), Hugo Panonacle (piano) et Eugénie Padieu (violoncelle).
Ces quatre saisons porteñas (ce qui signifie "originaire de Buenos Aires") ont été écrites non pas comme une suite, mais indépendamment les unes des autres, entre 1965 et 1970, pour violon, piano, guitare électrique, contrebasse et bandonéon.
Tango pour Claude, de Richard Galliano (1993)
par Arthur (piano) et Tristan (accordéon) Le Glouannec-Déniel
Pour Richard Galliano (né en 1950), la rencontre avec Astor Piazzolla à l'âge de 30 ans est décisive. Ils ont le même goût pour les musiques savantes, le jazz et les musiques populaires... et ils ont également les mêmes racines italiennes ! Piazzolla l'encourage à créer le "New Musette" français, à l'image de son Nouveau Tango argentin.
Richard Galliano a composé le Tango pour Claude pour son complice et ami Claude Nougaro, qui en a écrit les paroles : c'est devenu la chanson Vie Violence, que vous pouvez écouter ici.
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